THE LAST REBELLION
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 hello, i love you, won't you tell me your name?

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Cahetel Nolan Wingstorn
Cahetel Nolan Wingstorn

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MessageSujet: hello, i love you, won't you tell me your name?    hello, i love you, won't you tell me your name?  EmptyMer 9 Mar - 11:53


hello, i love you, won't you tell me your name?  Tumblr10


    Ce matin Cahetel s’était réveillé de bonne humeur, ou plutôt d’humeur combative, réveillé de bon matin alors que tous ses comparses dormaient encore, il s’était levé, habillé, avait fait une toilette précaire puis avait décidé d’aller s’entrainer. Il courut pendant quelques heures, le jour n’étant pas encore tombé, les anges auraient du mal à le repérer. Certes sortir à découvert sans préavis est suicidaire, mais Cahetel détestait rester enfermé, il avait vécu plut d’un millénaire sur les nuages à l’air libre, alors les souterrains merci bien ! La peur ? Il la connaissait, mais arrivait encore à la gérer, restant plutôt maitre de lui-même, ce qu’il ne gérait pas, c’était la colère, la haine, le dégout, il réagissait systématiquement par la violence, physique bien entendu. Le pauvre ne connaissant que ça. Il avait encore beaucoup de mal à comprendre ce qu’était la souffrance psychologique ou plutôt comment certains pouvaient ils utiliser cette souffrance contre quelqu’un d’autre. Puisqu’aujourd’hui, après 10 ans sur terre, il commençait à comprendre pourquoi parfois certains semblaient autant souffrir, alors qu’en apparence, aucuns bleus, aucuns hématomes ne parsemaient leur peau, c’était la souffrance psychique. Certains la disent plus forte que la violence physique, et ça, Cahetel y croyait, dur comme fer, il en avait peur, il redoutait plus les humains, qui pourraient le manipuler à leur guise, naïf qu’il est. Voilà pourquoi il craignait moins les anges, ils ne comprenaient rien, rien de rien. Pour eux les sentiments étaient une perte de temps, s’il savait la puissance et la destruction qu’un seul sentiment pouvait entrainer, ils changeraient d’avis, mais pour eux, il suffisait de briser le cou, enlever le cœur pour tuer un humain, pour l’exterminer plutôt. Race inférieur, d’après eux. Cahetel n’y avait jamais cru. Du moins jamais réellement, au début il voulait les croire, être comme tout le monde, ne pas se sentir à côté de ses pompes. Puisque c’était ça, il était à côté des idées que prônait le paradis. Il ne les acceptait pas, ne les comprenait pas, mais tout le monde les acceptait sans concession, alors il essayait tant bien que mal de faire de même. Jusqu’au jour, où il avait compris qu’il n’était plus seul.

    Rien que penser à ça lui donna de la force, il arriva au château sans trop de problèmes, il avait d’abord fait un énorme détour, histoire de se défouler en courant. Une fois dans le château, il commença à préparer une des salles, elle se situait au rez-de-chaussée, dedans nombre de débris, de poussière, il jeta tout par la fenêtre et une fois le ménage fait, il fut satisfait, il aurait de la place pour se battre avec Melancholy. Elle devrait d’ailleurs arriver d’une minute à l’autre. Il restait aux aguets, il décida de monter là-haut, vérifier qu’il n’y avait personne, il fallait vérifier que Melo’ pourrait rester ici en sureté, il ne voulait pas qu’elle soit blessée. Il ne savait pas trop pourquoi il voulait la protéger, mais il le devait, c’était son cœur qui lui disait, et pour une fois, il prenait sur la raison. Il vérifia chaque pièce, puis entendit en bas du bruit. Attrapant une chaise il s’arrangea pour casser le pied en faisant du bruit, pour signifier à la personne qu’elle n’était pas seule, avec le pied de chaise, il descendit. Il reconnut au dernier moment les cheveux blonds de la belle Melo’, il était déjà en plein saut, il lui tomba dessus, ils s’effondrèrent par terre, roulant l’un avec l’autre, Cahetel arriva à califourchon sur elle, elle par terre, les cheveux dans les yeux, face à lui. Il lâcha le pieds de chaise mais ne bougea pas pour autant.

    « - On s’annonce quand on entre chez les gens ! Si je dois en plus apprendre les bonnes manières, que je viens d’apprendre en plus, on va jamais y arriver … »

    Il eut un petit sourire narquois, il savait qu’elle s’énerverait et il fallait dire qu’il adorait ça, la voir s’exciter, crier, le frapper juste pour un petit quelque chose le faisait toujours rire. Il se releva et lui tendit la main pour la relever, avec le même petit sourire, scotché aux lèvres.

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Melancholy S. Gaultier
Melancholy S. Gaultier

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MessageSujet: Re: hello, i love you, won't you tell me your name?    hello, i love you, won't you tell me your name?  EmptyMer 9 Mar - 13:30

hello, i love you, won't you tell me your name?  Tumblr_lg9ow3HGEN1qc887qo1_500

I Love You by Avril Lavigne

« You’re so beautiful
But that’s not why I love you
I’m not sure you know
That the reason I love you is you
Being you. Just you »

    Le noir. La pénombre totale. Voila surement ce que détestait le plus Melancholy depuis qu’elle vivait sous terre. C’est d’ailleurs pourquoi chaque nuit elle se réveillait en sursaut cherchant en vain la lueur de la Lune pour la rassurer. Cette fois encore, c’est avec panique qu’elle s’éveilla, sa tête oscillant de gauche à droite dans l’espoir d’apercevoir une source de lumière. Rien, comme toujours. Habituée, la jeune femme attrapa sous son lit une boite en carton récupérée en ville (alias : son unique espace d’intimité) pour en extirper un cierge bien entamé qu’elle alluma avec dextérité. A la lueur de sa bougie, les ombres s’agitaient doucement autour d’elle. Avec vigueur, elle repoussa les draps entrelacés dans ses jambes pour sortir de son lit de camp, dans lequel elle dormait depuis déjà neuf ans. Neuf longues années de lutte. Melancholy pouvait se vanter de toujours tenir la route sur le champ de bataille. C’était plus fort qu’elle, face à des anges, elle ne se contrôlait plus. Elle savait pourtant que ceux qu’elle affrontait n’étaient pas nécessairement les assassins de ses parents, mais qu’importe, ils devaient payer, tous, sans aucune exception.

    Se rendaient-ils compte ? Depuis son plus jeune âge, Melancholy pensait que les anges étaient des êtres divins dont la bonté était sans pareille ! Foutaises ! Dire qu’elle croyait qu’ils accompagnaient les enfants morts trop tôt au Paradis. Si Paradis il y avait. Et d’ailleurs, ne dit-on pas d’une personne adorable qu’elle est « un ange ». Hypocrisie totale. Se rendaient-il compte du sang qu’ils avaient fait couler, des larmes qu’ils avaient fait rouler, des cœurs qu’ils avaient brisés, des destins qu’ils avaient anéantis, des vies… qu’ils avaient tout simplement détruites. Certains jours, la jeune française se demandait si la mort ne serait pas une meilleure alternative. La vie qu’elle menait était loin de celle qu’elle avait voulue, même imaginé. Dans ses rêves les plus fous, elle se voyait danseuse dans les ballets les plus somptueux. Aujourd’hui, sa souplesse d’antant ne lui servait guerre à accomplir des arabesques, mais à esquiver les coups de ses ennemis. Songer à sa vie d’avant était plus de douloureux, mais l’une des choses qui la troublait le plus, c’était d’essayer d’imaginer où ses parents pouvaient être. Regarder le ciel pour se dire « Mamy me regarde de là haut » avait toujours été si naturel, mais désormais, lorsque Melancholy scrutait les nuages, s’était avec haine et méfiance.

    Sans s’en rendre compte, les jambes de Melancholy l’avait conduite à l’extérieur. La clarté de la Lune illuminait la Terre. Sans un bruit, la jeune femme éteignit sa bougie dans un souffle et la rangea. Comme par automatisme, elle s’était également habillée avant de quitter les dortoirs. Ses vêtements sombres trahissaient sa nécessité de passer inaperçue. Depuis l’année 2000, le camouflage et la discrétion faisaient partie de son quotidien. Les tenues multicolores étaient réservées pour les sous-terrains. Melancholy n’avait plus sommeil, mais que faire en attendant !? Elle jeta un bref coup d’œil à sa montre, qui ne la quittait jamais, et fut informée de l’heure : 5h17. Une aubaine ! L’entrainement de très bon matin l’avait toujours mise de bonne humeur, et c’était une chance si son « entraineur » était matinal. Elle balaya le paysage du regard. Au loin elle apercevait un château. Le château de Galway. Si célèbre à l’époque. Encore un gâchis qu’on pouvait attribuer aux anges. Il se situait à quelques kilomètres de là. Soit. Elle serait quelque peu échauffée avant de commencer, et ce n’était pas plus mal. Nolan n’était pas ce qu’on pouvait appeler un tendre. Réflexion faite, elle non plus ! Fait pour s’entendre ses deux là. Ha. Ha.

    Fait pour s’entendre en « théorie ». Caractériellement, ça collait, mais Nolan avait été un ange, donc, ça ne collait pas. D’après ce que Melancholy savait, il s’était rebellé et avait décidé de venir en aide aux humains, il les avait toujours enviés de par leurs émotions. Il était donc désormais un ange déchu. Mais déchu ou nom, il restait un ange ! Et pour Melancholy, apprendre le combat par un ange, ça avait été dur à avaler. Cependant, bien qu’elle ait horreur de l’admettre, elle appréciait Nolan. Elle avait beau se méfier, quelque chose en lui la mettait en confiance. Ils avaient même conclu un pacte. Il l’aidait à s’améliorer au combat (car sa force et son expérience étaient indéniables) et elles lui apprenaient la complexité humaine. Jusqu’ici, ça marchait plutôt bien. Melancholy pouvait se vanter d’être désormais une combattante hors pair. Et Nolan était un bon professeur. De plus, c’était son professeur particulier, pas celui d’un autre. L’exclusivité, c’était le crédo de Melo’. De son côté, elle estimait qu’il faisait des progrès également, il comprenait quand elle se moquait ouvertement de lui, et il se foutait maintenant d’elle sans vergogne. « Soyez gentil avec les anges déchus » qu’ils disaient. Ben voyons !

    Arrivée au château, ou plutôt, ce qu’il en restait, Melancholy ne s’attarda pas pour contempler le paysage. Le jour allait se lever d’ici peu et rester à découvert pour admirer l’herbe brulée d’Irlande était certainement une très mauvaise idée. Elle pénétra dans les ruines du château à travers une tour endommagée, se faufila parmi les pierres et via un chemin qu’elle connaissait désormais par cœur, déboucha dans une des salles du rez-de-chaussée. Elle n’avait pas été discrète, elle le savait, mais elle ne souhaitait pas l’être. Avant même de pénétrer dans la salle, un craquement se fit entendre. A peine eut-elle le temps de poser un pied à l’intérieur qu’elle aperçu Nolan tel un oiseau (il n’avait pas perdu la faculté de voler celui-là ?!) dans les airs, atterrissant droit sur elle. Elle en eut presque le souffle coupé, mais s’abstint d’émettre le moindre son. Un cri de sa part lui aurait fait bien trop plaisir, elle avait sa fierté ! Ils roulèrent au sol, se débattant semblables à deux gamins dans la boue. L’ange et l’humaine s’arrêtèrent enfin. Il était assit sur son abdomen, et ça ne lui plaisait pas du tout.

    « Dégage ! » Lui lança-t-elle avec toute la féminité qu’elle put puiser en elle.

    « On s’annonce quand on entre chez les gens ! Si je dois en plus apprendre les bonnes manières, que je viens d’apprendre en plus, on va jamais y arriver … »

    « On t’as pas appris que les gens biens élevés ne sautent pas sur les autres telles des furies ?!! Merde Nolan, Vire ! »

    L’ange semblait à son aise, assit ainsi sur la jeune femme, mais cette dernière était furieuse. Enfin, avec le sourire narquois qu’elle-même lui avait appris, il se releva, lui proposant si gentiment une main pour l’aider qu’il aurait été indécent de ne pas la prendre.

    « Ah, et quand on est poli, on dit « Bien le bonjour ô magnifique Melancholy ! » »

    Elle se redressa, les coudes contre le sol, et se releva en ignorant avec un grand sourire la main qu’il lui tendait.

    « T’as fais de beaux rêves ?! » Lança-t-elle sans vraiment être sure de vouloir la réponse. Oui, elle était polie, elle !




Dernière édition par Melancholy S. Gaultier le Jeu 10 Mar - 8:36, édité 1 fois
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Cahetel Nolan Wingstorn
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MessageSujet: Re: hello, i love you, won't you tell me your name?    hello, i love you, won't you tell me your name?  EmptyJeu 10 Mar - 7:11

hello, i love you, won't you tell me your name?  Tumblr_lgzcc5INjE1qfi3kwo1_500
Est-ce que tu sais ce pour quoi il vaut la peine de se battre, Quand ça ne vaut pas la peine de mourir pour ça ? Est-ce que ça te coupe le souffle, Et tu retrouves à suffoquer. Est-ce que la douleur vaut la fierté ? Et tu cherches un endroit où te cacher? Est-ce que quelqu'un t'a brisé le coeur de l'intérieur? Tu es en ruines.


    Il se souvenait de son arrivée sur terre, de ce débarquement en plein massacre. Souvent, il regardait ses cicatrices, signe du sacrifice qui le précipita sur terre. Il savait que jusqu’à sa mort, il ne se passerait pas une journée sans qu’il la regarde. Personne ne l’avait vu, il n’aimait pas la montrer, c’était son sacrifice point ! Par pudeur sans doute…Il n’était pas vraiment à l’aise avec ce corps qui était désormais le sien, il ne se sentait pas chez lui dans ce corps. Il n’avait jamais eu de corps pendant plus d’un millénaire, alors en avoir un était pour lui déstabilisant, il l’avait depuis 10 ans certes. Cela n’empêchait pas qu’il ne s’y sentait pas à l’aise. Il savait que son corps n’était pas le pire, qu’il n’avait pas à se plaindre, mais il n’y arrivait pas. Ce corps était un problème, il ne se retrouvait pas dedans. Certains lui disaient que c’était normal, que c’était humain mais lui ne comprenait pas, il n’en avait jamais parlé à la belle blonde de peur qu’elle en rigole.

    Il ne fut pas surpris de sa réaction, elle était tellement changeante, au début, il avait eu du mal à suivre, ne comprenant pas ses constants changements de personnalité, d’humeur, aujourd’hui il avait l’habitude, il ne cherchait plus vraiment à comprendre, elle était comme ça, elle était comme lui, perdu dans ce nouveau monde, sans repères, sans amis enfin c’était ce qu’il croyait, lui, innocent. Elle n’était pas seule mais ça il ne le savait pas, à vrai dire il ne lui avait jamais demandé, et puis il savait qu’elle n’aimerait surement pas lui parlé de sa vie, ou plutôt de son ancienne vie, car elle devait forcément avoir perdu ses proches, comme presque tous les humains au campement. Il se demandait souvent si autre part, restait encore des humains, surement y-avait-il un campement à un autre endroit, Cahetel était parti bien tôt et ne savait pas si depuis d’autres ne s’étaient pas créés, il ne savait que penser. Certes la grande majorité humaine est morte, mais Galway était-il le seul centre de lutte, peut être existait-il autre part d’autres anges déchus, d’autres humains qui se battaient. Peut-être… Peut-être pas… Cahetel regrettait le moment où il pouvait tout voir, tout savoir, il pouvait voir chaque pays, chaque personne, son pays préféré ? La France, pour leur nourriture, il n’avait jamais mangé du français, arrivant tout droit à Galway mais il adorait regarder les assiettes fumantes, le crissement des aliments cuisant, il adorait ça, il aimerait apprendre, apprendre à cuisiner, mais ici, le matériel manquait, et que ferait un second aux fourneaux, il savait que ce serait mal vu, juste pour cette raison, il repoussait son envie de prendre un tablier et d’apprendre. Avec Melo’ bien entendu.

    « Ah, et quand on est poli, on dit « Bien le bonjour ô magnifique Melancholy ! » »

    Elle se releva, sans prendre la main du jeune homme, en l’ignorant magnifiquement. Cahetel rangea sa main dans sa poche et détourna les yeux de la blonde, pour vérifier par l’ouverture du mur qu’il n’y avait personne au loin, on n’est jamais trop prudent… Il retourna prendre le pied de chaise, il pourrait s’en servir en entrainement, c’était une arme peu pratique mais efficace quand même. Il revint vers elle, pour lui répondre d’un ton sarcastique :

    « - Sauf que je suis un ange, c’est pas mon genre de dire des mensonges, alors je te dirais seulement : Bonjour Melo’. »

    Les murs étaient sales, par ci par là on apercevait des taches de sang, en effet, quelques années plus tôt, plusieurs humains restaient là, n’appréciant pas de vivre enfermé sous terre, les anges leur avaient tendus un piège, aucun ne re-échappa de cet assaut. Ils moururent tous, depuis tout le monde se cantonnent sous la terre. Avec cette désagréable sensation d’être pris au piège et que le piège se referme. Il détestait être enfermé, pour lui la Terre c’était la liberté, là il se trouvait coincé, devant prévenir de ses moindres faits et gestes. Se sentir coincé alors qu’on rêvait qu’une fois arrivé on pourrait faire ce que notre cœur nous dicterait, Cahetel le vivait mal, il avait toujours voulut être libre, cherchant sans cesse une autre façon de se libérer. Bien sûr il était souvent calmé par les archanges, les vrais, enfin les déchus. Nombre de fois Ezekiel avait freiné ses ardeurs. Sans doute était-ce mieux comme ça, il fallait qu’il se calme. Cette impulsivité conduirait surement à sa perte, pour lui c’était une force, pour les autres un dangereux calvaire. Il faut dire que les anges ne sont pas faits pour vivre sur terre, ils sont fait pour répondre aux besoins d’une seule entité, si bien qu’en arrivant sur terre, plusieurs sont devenus fous, ils avaient à choisir, ce qu’il ne savait pas faire, si bien qu’ils faisaient les mauvais choix. Cahetel avait été bien entouré et avait eu la chance de ne pas être trop désarmé en arrivant sur terre.

    « T’as fait de beaux rêves ?! »

    Il réfléchit un petit instants, à vrai dire, il ne se souvenait jamais de ses rêves apparament c'était normal, lui ça l'énervait, rêver semblait si magnifique vu de là haut, finalement ... c'était banal, sans intérèt, il ne se souvenait jamais de ses rêves alors ou était le but? Il préférait passer du temps à explorer le monde plutôt que dormir, perte de temps, seulement il avait remarqué que s'il ne dormait pas, son organisme réagissait, ce qui le résignait à aller se coucher... En ralant certes, mais au moins il dormait!

    « - Merveilleux. Dans mon rêve utopique, tu étais agréable. »
    Il rigola doucement, et ponctua la fin de sa phrase avec un faux air innocent : "et toi alors, ton rêve ?"

    Il ne pouvait s’empêcher d’être heureux en cet instant, il se sentait seul au monde, avec elle, juste elle, pour quelques heures qui seraient bien trop éphémères à son gout. Comme chaque fois, il aurait hâte de la revoir, notant tout dans son petit carnet noir. Le petit carnet noir, l’aide-mémoire de Cahetel. Il écrivait ses questions, ses impressions sur les sentiments, il prenait même parfois des notes de ce que lui expliquait la jeune femme. Il avait dernièrement noté plusieurs questions, plusieurs phénomènes qu’il n’expliquait pas, et que notre chère humaine devrait éclaircir pour lui. Enfin devrait essayer, puisque les trois quarts du temps, il devait vivre ses questions pour comprendre les réponses. Néanmoins, il savait souvent à quoi s’attendre grâce à Melancholy. Elle n’avait jamais pu lire, il lui lisait des passages, des questions qu’il posait, mais il ne la laissait pas lire, c’était personnel, il ne devait pas se livrer totalement, sinon où était le plaisir de se découvrir ? Il ne voulait pas qu’elle connaisse tout de lui, sait-on jamais qu’elle le répète, si bien que lorsqu’ils s’enfonçaient dans son passé, dans sa vie, il stoppait et changeait le sujet de conversation, sans grande subtilité.

    Il prit doucement la main de Melancholy pour la tirer vers leur salle d’entrainement. Ce geste avait été spontané, il n’avait pas réfléchit, mais c’est en la tirant dans les couloirs qu’il se rendit compte que son geste n’était pas forcément l’idée la plus lumineuse de la terre. Elle pouvait traduire ça autrement, mais pour lui c’était un geste simple, sans arrières pensées. Seulement il savait qu’ici sur terre, c’était souvent les amoureux qui faisaient ça. A cette pensée, il sentit ses joues le chauffer, en regardant dans un débris de miroir au détour du couloir, il eut l’occasion d’admirer un teint rose au niveau des joues. Que lui arrivait-il ? Il rougissait, il savait ce que c’était, mais pas pourquoi ça lui arrivait. Il n’avait rien fait de spécial. Il ne se retourna pas, trop honteux de ses joues roses. Il respira et arriva dans la salle préparée pour leur entrainement. Il n’avait plus chaud aux joues, Cahetel devait surement avoir repris son teint habituel. Il se retourna vers la demoiselle et dit d’un ton magistral :

    « - TADAAAAM, notre salle d’entrainement pour aujourd’hui, j’ai bien choisis hein ?! »

    Ce n’était pas une réelle question, il n’attendait pas vraiment de réponse. Il la regarda, ne sachant pas s’il devait commencer maintenant ou si la demoiselle voulait faire autre chose avant. En général elle prenait les directives, le jeune homme n’étant pas timide mais plutôt ne sachant pas trop comment s’organiser, puisqu’il n’avait pas le même organisme que la demoiselle, peut-être voulait elle se reposer un peu, discuter avant de commencer, ou alors elle voulait se venger tout de suite de cet affront qu’elle avait subi dès son arrivée. Il était plein de poussière, il s’épousseta quelque peu, mais la poussière tenace restait, il ne chercha pas plus loin et ne lutta pas contre la poussière, puisqu’il risquait de s’y confronter toute la journée puisque l’entrainement se déroulerait ici, dans ce vieux château poussiéreux mais si calme. A ce moment il aurait aimé pouvoir croire qu’ils étaient seuls au monde, que le mal, le bien arrêtait leur perpétuelle lutte, que la guerre était finie, et qu’enfin, il allait pouvoir être humain, un vrai, pas un ange déchu. Un humain, vivant sa vie, tombant amoureux, exerçant un métier, avec ses peines, ses joies, ses douleurs… C’était surement trop demander. Il le savait… Il voyait d’ici les corps qu’on n’avait pas encore ramassés. Si bien qu’il ne pouvait pas croire à ce rêve, il revint à la réalité et serra les poings, se préparant à faire face au combat.


[HJ: J'ai faillis passer pour une nulle face à un tel post ♥️ J'espère que je m'en suis pas trop mal tirée Razz ]
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Melancholy S. Gaultier
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MessageSujet: Re: hello, i love you, won't you tell me your name?    hello, i love you, won't you tell me your name?  EmptyVen 11 Mar - 8:21


    La toute première fois que Melancholy avait croisé le regard de Nolan, elle ne l’avait pas aimé ! Il avait l’air si naïf et sur de lui à la fois. Cela faisait déjà quelques années qu’elle s’entrainait à Galway, elle travaillait dur pour être la meilleure guerrière qui soit. Et ce jour là, un des meneurs, accompagné de Nolan, avait rassemblé quelques soldats dont la jeune femme. Elle savait que cela n’annonçait rien de bon (intuition féminine, que voulez vous !). Il leur annonça qu’à partir de ce jour, ils seraient sous la direction de Nolan, ange déchu de son état. Ange quoi ?? Melancholy accusa le coup sans broncher, mais elle ne lui accorderait aucun droit à l’erreur, c’était certain. Avant même de le connaître, son nom s’inscrivait sur sa liste noire. Tout aurait put s’arrêter là, mais, avouons-le, une joute entre Nolan et Melancholy était bien trop prévisible. Nolan eut le malheur de juger la jolie blonde sur son apparence, lui suggérant poliment d’apporter son aide parmi les médecins. Affront que la fierté de la demoiselle ne supporta pas. Bien décidée à lui prouver qu’il avait tord, elle provoqua un duel contre l’ange déchu. Néanmoins, elle n’avait pas prit connaissance de la particularité de ces anges. Malgré l’absence d’ailes, la perte de la faculté de voler, ils conservaient cependant une force surhumaine. Melancholy, jeune, téméraire mais inconsciente se jeta sur lui et dut essuyer sa première véritable et cuisante défaite. Coup très dur pour son ego, je peux vous l’assurer.

    Les voir ensemble de si bon matin pouvait donc sembler étrange, et pour cause, malgré les années, Melancholy nourrissait chaque jour une haine plus ardente envers les anges. Pourquoi Nolan y faisait exception ? Elle-même ne l’expliquait pas. Elle refusait d’ailleurs catégoriquement qu’on lui fasse la moindre remarque sur la relation qu’elle entretenait avec Nolan. Entre eux ? C’était physique ! Dans tous les sens du terme. Ils se battaient sans cesse, s’entrainaient constamment, ne rataient jamais une occasion pour s’améliorer au combat. Mais ces entrainements n’étaient-ils pas de simples motifs pour être ensemble sans éveiller les soupçons. Ni l’un ni l’autre n’auraient le courage de l’admettre. Mais l’alchimie entre les deux protagonistes était palpable, il y avait ce « truc » physique (justement !) qui finissait toujours par les réunir. Ils avaient besoin de se voir. Pourquoi ? Ils l’ignoraient. Peut-être qu’ils n’arrivaient qu’à deux à évacuer la pression ? Melancholy avait toujours fait face à ses problèmes en dansant. Aujourd’hui, elle s’imaginait mal se retirer pour esquisser quelques pas de danse dans l’espoir de s’apaiser. Le jugement serait bien trop lourd. Néanmoins, elle avait trouvé dans l’art du combat une alternative, un exutoire. Se battre « pour du beurre » décrédibilisait l’enjeu du camp de bataille. Car, contre toute attente, ils avaient tous peur. Certains plus que d’autre, mais au fond, cela revenait au même ! Au final, on finissait toujours avec cette boule au creux du ventre. Combattre en ne risquant pas sa vie était parfois agréable. Se dire que, quelque soit le gagnant, ils rentreraient tous les deux aux dortoirs en se lançant des piques avait quelque chose de réconfortant. Du moins, pour Melancholy.

    Le comportement de la jeune blonde envers l’ange déchu pouvait sembler « peu sympathique », pour elle c’était tout naturel ! Ils dépassaient de loin le cadre élève/professeur. Il faut dire que la demoiselle avait un caractère bien trempé ! Dès le primaire, elle menait la vie dure à ses professeurs, au grand dam de ses parents. Les ordres qu’on lui donnait avaient l’art de l’irriter au plus haut point. La liberté l’attirait depuis toujours, il ne fallait pas tenter de la mettre en cage, au risque de subir de douloureuses représailles. Très jeune on lui avait dit qu’elle ne rentrerait pas dans le moule, mais très sincèrement, elle s’en moquait. Le seule discipline qu’elle s’autorisait était la sienne, et ça avait toujours très fonctionné comme ça, pour la bonne et simple raison que Melancholy fonctionnait selon l’adage « la liberté des uns s’arrête là où la liberté des autres commence ». Elle prônait le respect, mais ne supportait pas qu’on ne la considère pas comme son égal.

    Nolan la connaissait depuis quelques années maintenant, et s’il n’avait pas saisit la façon dont elle fonctionnait, c’était bien dommage pour lui. Elle savait pertinemment qu’il ne prendrait pas mal ce qu’elle lui disait, pour la bonne et simple raison qu’elle lui avait apprit l’ironie, et ce qu’elle appelait communément le « foutage de gueule gratuit ». Et puis, Melo était comme ça. Un peu trash, brut de décoffrage, pas vraiment raffinée dans ses propos. Cela pouvait impressionner ou surprendre au début, mais on s’habituait très vite. Ainsi, ce qui était merveilleux avec Nolan, c’est qu’elle ne craignait pas de le vexer. Loin d’être susceptible, il ne se braquait pas. Devoir prendre des gants avec celui qui l’envoyait régulièrement dans le décor l’aurait considérablement mise mal à l’aise. Car s’il avait l’avantage au niveau du physique, elle pouvait se vanter de le surpasser pour leurs joutes verbales, origines humaines oblige, elle avait quelques prédispositions !

    « Sauf que je suis un ange, c’est pas mon genre de dire des mensonges, alors je te dirais seulement : Bonjour Melo’. »

    En bon élève, Nolan lui rétorqua avec un profond sarcasme qu’il ne céderait pas à sa requête tout en lui rappelant qu’il était un ange. Ce mot lui fit l’effet d’une douche froide et déjà elle frissonnait de tout son être. Elle tenta de calmer ses tremblements rapidement, ne désirant pas laisser transparaître la moindre émotion. Chaque jour, chaque minute, chaque seconde passée en sa compagnie, Melancholy faisait tout son possible pour omettre le fait qu’il appartenait à cette race. Cette race si horrible qu’elle ne comprenait pas pourquoi Dieu l’a considérait supérieure aux hommes. Inconsciemment, Nolan lui rappelait qu’elle faisait une belle connerie en acceptant de s’entraîner avec lui. Mais qu’importe, elle avait fait des conneries toute sa vie durant, elle n’en était plus à une près. Mais… même avec un ange ? Souhaitant se redonner une contenance, elle lança à Nolan :

    « Milles excuses « mister no lies », et Bonjour à toi aussi ! »

    Elle reprenait enfin le contrôle de ses émotions, se sentait bien plus forte, et sans Nolan assit sur son ventre, elle était libre de ses mouvements. Voila qui était mieux. Elle espérait juste ne pas s’être trop attardée sur sa « blague » pour ne pas l’alerté. Il avait beau être un ange et tout ignorer des humains, il avait un bon professeur, elle en l’occurrence, et il comprenait (malheureusement) très vite ! Dans l’espoir de dévier sur un autre sujet, elle s’enquit sur ses rêves.

    « Merveilleux. Dans mon rêve utopique, tu étais agréable. »

    Il ponctua le tout d’un rire qu’on aurait put qualifier… d’angélique ! Ok, elle accusa le coup, félicitant intérieurement sa répartie. Il faisait d’incroyable progrès !

    "et toi alors, ton rêve ?"

    « Ca veut dire que je fais parti de ton monde idéal ? Bon à savoir ! Malheureusement pour toi, tu ne jalonnes pas mes nuits. Désolée ! Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit, et le peu, je l’ai passé à… dormir, uniquement dormir ! Mais en personne très attentionnée tu m’as admirablement bien réveillé ! Comme je t’en suis… hmm… Reconnaissante !? »

    Elle lui adressa le plus beau sourire Colgate qu’elle avait en réserve et se joint à lui pour rire. C’était lors de ces entrainements qu’elle rigolait le plus, et personne ne savait au combien tous autant qu’ils étaient avaient besoin de rire. Evacuer toute cette tension, toute cette… mort ? Avec Nolan, elle croyait ne jamais avoir quitté le lycée. Elle était pourtant consciente que face à lui, elle n’était que poussière tant il était âgé. On dit que les anges vivent depuis une centaine d’années, même plus ? Elle n’avait jamais osé lui demander son âge. Elle ne voulait pas qu’il croit que ça l’intéressait d’en savoir plus à son sujet, bien que tel était le cas. Mais si elle prenait son âge « humain », Melancholy avait affaire à un gamin de dix ans ! Perdu dans l’estimation de tous ces âges, la jeune blonde revint à la réalité lorsque la main de Nolan attrapa la sienne pour la tirer vers lui. Ce contact la fit à nouveau frissonner, mais pas dans le mauvais sens cette fois, et elle détestait ça ! Melancholy détestait l’effet qu’il avait sur elle, toutes ses histoires de frisson et de cœur qui bat, très peu pour elle ! Elle se laissa faire en pestant cependant qu’elle était « une grande fille », mais il ne l’écoutait déjà plus. Ils arrivèrent dans une salle sombre et poussiéreuse seulement illuminée par la lumière du jour qui commençait à se lever, via de très petites fenêtres. Autant dire que la visibilité n’était pas au top. Et c’était tant mieux. Rien de tel pour s’améliorer. Elle allait devoir anticiper les moindres faits et gestes de Nolan.

    « - TADAAAAM, notre salle d’entrainement pour aujourd’hui, j’ai bien choisis hein ?! »

    Elle fit « mine » d’inspecter la pièce d’un air sceptique pour enfin lâcher :

    «La déco est ab-so-lu-ment magnifique ! J’adore ce sang sur les murs, il n’y a pas mieux pour… »

    Elle laissa sa phrase en suspens dans le but d’attiser la curiosité de son interlocuteur. Elle lui tournait le dos, un sourire aux lèvres, elle écoutait juste le silence. Seules leurs respirations trahissaient leur présence. Elle attendu quelques secondes pour enfin faire volte face balayant les jambes de son adversaires avec son pied en criant :

    « l’attaque ! »



[j'espère être à la hauteur hello, i love you, won't you tell me your name?  135263]
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Cahetel Nolan Wingstorn
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MessageSujet: Re: hello, i love you, won't you tell me your name?    hello, i love you, won't you tell me your name?  EmptySam 12 Mar - 10:09

hello, i love you, won't you tell me your name?  Tumblr_lfrfeyjXdG1qfucupo1_500
Ouais, il est évident que, ma belle, tu es merveilleuse et tu n'as rien fait de mal. C'est moi, je suis un monstre mais merci de m'aimer. Car tu le fais à la perfection



    Il aimait essayer de comprendre chacun de ses gestes, de ses paroles, de ses mots, de ses sourires. Il n’y arrivait pas, elle n’était pas lisse, pas comme certains humains qu’on cernait vite, elle, elle avait de multiples facettes, ce n’était pas de la schizophrénie, mais plus une question d’apparence ou non. Chacun est toujours différent, en public ou non, elle semblait plus fragile dans l’intimité, pourtant c’était aussi dans ces moments-là qu’elle semblait la plus forte. Elle se relevait après chaque coup, ne s’arrêtant jamais, pas même pour faire une pause, s’acharnant, concentrée et résignée. Il l’admirait, mais la trouvais folle de ne jamais comprendre que certaines limites ne doivent pas être dépassées. Alors Cahetel, avec fermeté exigeait qu’elle prenne une pause, souvent, elle disait qu’elle pouvait continuer, mais il ne voulait pas avoir un mort sur la conscience ou plutôt une humaine, la mort d’une amie sur la conscience. Elle lui répétait qu’elle était forte, qu’elle n’était plus un bébé. Et ? Cela ne l’empêchait pas de prendre des pauses.

    « Milles excuses « mister no lies », et Bonjour à toi aussi ! »

    Il eut un léger sourire, no lies, pas de mensonges. Si elle savait à quel point le paradis était un mensonge, un énorme mensonge. Peuplé de gens qui se mentent à eux même : « pour le plus grand bien »… « Tout sera mieux » dit-on, une fois les humains morts. Le paradis est un nid d’enfants, apprenant peu à peu à se, contrôler, à se connaitre seuls… en effet, les sentiments ont beau être interdits, cela n’empêche pas d’aimer, de chérir, d’apprécier, de ressentir. C’est interdit, c’est cacher mais c’est là. Bien sûr qu’il savait mentir, il n’avait pas eu besoin d’elle, depuis des siècles, il faisait semblant de se trouver à sa place, d’avoir trouvé une famille, de s’en contenter. Tu parles ! Le paradis, comme disait les humains avait été pour Cahetel un nid d’horreurs. Cela ressemblait plus à l’idée que les humains se faisaient de l’enfer. Seulement, aucun ne voudrait y croire, dieu était juste, bon, foutaise ! Cahetel était certes naïf, mais les humains aussi, de croire que dieu avait pitié, dieu se fichait de ses enfants, bien trop déçu. Si elle savait le nombre de fois ou dans son mensonge, il se complaisait. Le paradis est le centre des mensonges, tous aussi gros les uns que les autres... Petite Melancholy, si tu savais. La vérité, l’ultime vérité n’existe pas. Pour arriver à la vérité, il faut souvent un peu de mensonge. Une bonne dose de mensonge même… Mister no lies, ce petit nom, il aurait aimé que ça lui convienne, mais il n’était pas du tout fait pour lui, il ne méritait pas ce petit surnom. Il avait fait de l’humour, bien sûr elle ne le prenait pas au premier degré, mais il repensait à son passé, son passé d’ange, futur archange, archange stratégique, un poste taillé pour lui, décider sans son consentement. Ils étaient créés quand dieu avait besoin, rien de plus, ils étaient ses enfants, mais Cahetel avait toujours jalousé les autres enfants, les humains, il les trouvait tellement forts, certes ils pouvaient mourir, mais qu’était-ce la mort ? Le repos éternel ? Il était déjà dans ce repos éternel, sa vie ne rimait à rien, il passait des heures à s’entrainer, ce n’était pas une vie, ou du moins pas la vie qu’il souhaitait. Il préféra ne rien dire et lui adresser un demi-sourire, pour le bonjour.

    Il savait qu’elle avait été dérouté, il l’avait vu, il commençait à la connaitre, alors on ne la lui faisait pas à lui. Seulement lui aussi, si bien qu’il ne réfléchit sur le malaise qu’une fois son esprit revenu et son calme retrouver. Bien sûr qu’il connaissait sa haine pour les anges. Cela datait de leur rencontre, ce jour où il s’était occupé de ce petit groupe d’humain, décelant chez chacun ses particularités et forces. Puis était venu le tour de la blonde, oh on la remarquait tout de suite, avec ses petits poings, s’acharnant sur le sac de sable, il avait souri, l’invitant poliment mais fermement à changer de formation, qu’elle n’avait pas sa place ici, et que si elle voulait du sang, autant aller du côté des médecins. Elle s’était énervée et avait voulu le frapper. Certains auraient mal pris que son autorité soit remise en question avec ce coup. Lui avait plus été surpris d’un tempérament si fort dans un petit bout de femme. Il l’avait contré et avait discuté avec elle. Le temps passant, elle était devenu un de ses plus grands atouts, une de ses plus grandes amies et surtout, la personne avec qui il adorait passer du temps, puisqu’entre eux, c’était si simple. Si facile et si instruisant… Seulement elle n’avait jamais eu l’air de le détester, sauf au début, mais il semblait qu’entre les deux, s’était liée une connexion qui effaçait la haine. Ou alors elle attendait le bon moment pour le tuer, chose plutôt embarrassante car le jeune homme n’avait vraiment pas envie de mourir, il venait juste de commencer à apprendre à être humain.

    « Ca veut dire que je fais parti de ton monde idéal ? Bon à savoir ! Malheureusement pour toi, tu ne jalonnes pas mes nuits. Désolée ! Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit, et le peu, je l’ai passé à… dormir, uniquement dormir ! Mais en personne très attentionnée tu m’as admirablement bien réveillé ! Comme je t’en suis… hmm… Reconnaissante !? »

    Ce sourire, un énorme sourire, de ses dents blanches. Il sentit son cœur battre fort contre sa poitrine, ses jambes devenir molles, ne pouvant plus supporter son poids. Les humains disaient que lorsqu’on est amoureux, tous les sentiments sont décuplés, on est joyeux et la seconde d’après, triste. On ne pense qu’à la personne, tout nous plait chez elle, sa façon de parler, de rire, de marcher, de bouger, de regarder les autres. Cahetel comprenait ses sensations, mais … Cela voulait-il dire que pour la belle Melancholy il ressentait quelque chose de bien plus fort que de l’amitié, non impossible. Il devait se confondre dans ses sentiments, c’était récent pour lui. Après tout, c’était peut-être le fait de se sentir heureux d’être humain qui lui donnait cette sensation de planement, oui c’était ça ! Il était heureux d’être un ange, rien de plus…

    « - Pas nécessairement, mais quelle utopie est-ce de t’imaginer agréable pendant une journée. Si, tu regrettes de ne pas être ton lit, je ne t’empêche pas d’y retourner ! »

    Il avait prononcé ça l’air de rien, comme si il s’en fichait, ponctuant la fin de sa phrase d’un hochement d’épaule. Il savait qu’elle ne le ferait pas, trop enthousiasmée de devenir encore plus forte pour tuer ces maudits anges. Il se demandait parfois si elle jouait la comédie, le manipulant juste pour son bénéfice personnel. Il doutait parfois, mais essayait de chasser cette idée de sa tête, il ne supportait pas cette idée, ça lui faisait trop mal. Elle ne pourrait pas... Peut-être que si, surement, il était dupe, il le savait. Il ne connaissait rien de la vie, humaine du moins, elle semblait en connaitre un rayon. La vie ne l’avait pas épargné, lui non plus certes, mais elle, elle avait ce vécut, cette humanité qu’il gagnait chaque jour. Seulement elle, elle l’avait déjà. Il l’enviait, être humain c’était si beau, et l’être depuis toujours encore plus. Elle n’avait pas eu à subir la tyrannie du paradis, la dictature des sans sentiments, sans émotions. Bien sûr, les humains souffraient, parfois cette souffrance était insupportable, mais ils peuvent ressentir des choses tellement belles. L’amour, la joie, l’amitié, la confiance… Des sentiments qu’un ange ne pourrait pas connaitre. Ses pensées s’arrêtèrent quand il entendit Melancholy parler :

    «La déco est ab-so-lu-ment magnifique ! J’adore ce sang sur les murs, il n’y a pas mieux pour… »

    Il eut un sourire, il avait pris soin de prendre la pièce la plus lumineuse, la plus belle et la moins "glauque" puisque partout, des traces de sang tachaient le sol et les murs. Elle n’avait pas à se plaindre, la pièce était belle tout de même, il y avait fait le ménage. Bon d’accord, il y avait mieux, mais elle devrait se contenter de ça !

    « l’attaque ! »

    Ce qu’elle était prévisible, il s’y attendait, si bien que sans trop d’efforts, il évita. Il l’attendait depuis le début, depuis qu’ils étaient entrés dans la pièce à vrai dire. Dans le couloir, elle n'orait pas oser, par manque de place, mais ici, à pein rentrée, elle avait changée d'attitude, plus taquine, plus sur ses gardes. Il commencait à bien la connaitre, connaitre les signes qui voulaient dire qu'elle se préparait à l'attaque. Dommage pour elle. De sa main, il la contra, attrapant son pied, pour le lui rendre, avec douceur. Il attendait un peu pour ne pas la ménager il voulait d'abord qu'elle se réveille. Avec un air supérieur, un sourire en coin, il prit la parole :

    « - Saches que j'ai choisis la plus belle pièce et l'ai débarrassé, tu devrais être honorée! Tsss... »

    Tout en parlant, il ne se concentra plus sur le combat, préférant expliquer par une argumentation concise pourquoi il avait bien fait de prendre cette pièce mais à peine eut-il commencé son discours qu'il se sentit basculer en avant, mais que lui arrivait-il?




[HJ: Carrément, c'moi qui suis pas là ]
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Melancholy S. Gaultier
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MessageSujet: Re: hello, i love you, won't you tell me your name?    hello, i love you, won't you tell me your name?  EmptyDim 27 Mar - 4:37



    Depuis l’apocalypse, Melancholy n’avait qu’une chose en tête : survivre (et accessoirement, se venger). Elle ne souhaitait pas revivre, ou continuer à vivre. Elle n’aspirait pas à refaire sa vie, à tout reconstruire sans pour autant oublier, non. Dans son esprit, si plus rien ne serait comme avant alors plus rien ne pourrait être. On pourrait se poser la question « Pourquoi vit-elle encore ? », pour l’unique et simple raison que la demoiselle aspire à sa vengeance. Bien sur, elle ne se verrait sûrement pas abandonner sa sœur dans une période pareille, et fort heureusement cette dernière était présente pour elle, mais, maintenant que tout avait été détruit, sa famille comme sa ville, ses rêves comme sa maison, son monde comme sa vie, que nous restait-il ? Déterminée à ce que la race humaine triomphe (fierté Gaultier oblige) la jeune blonde s’était forgé une mentalité d’acier que peu de gens arrivait à faire ne serait-ce que flancher. Il était si dur de tenir face à tant de pression, de peur, mais aussi de mort, que pour Melancholy il était impossible de survivre sans un moral puissant. Depuis ses douze ans elle travaillait donc d’arrache-pied dans le but de se forger une carapace d’acier si solide que l’environnement hostile dans lequel elle s’apprêtait à vivre ne la détournerait pas de son but. Avant ses quatorze ans, Mely avait toujours désiré que si l’on ne devait la caractériser que par un seul mot celui-ci fut : grâce. Désormais, ma jolie blonde n’aspirait qu’à entendre le mot : forte.

    Mais… ne dit-on pas que l’erreur est humaine ? Melancholy aussi avait des failles. Et il était parfois agréable de relâcher toute cette pression. De paraître aussi vulnérable qu’on l’était réellement, de faire tomber le masque, le temps d’une soirée. Ceci, évidemment, elle ne le pouvait pas. Jamais la demoiselle ne se le permettrait. Ce dont elle ne se rendait pas compte, c’était que parfois, elle baissait sa garde et laissait entrevoir à son interlocuteur qui se cachait derrière Melancholy la guerrière. Ce qui était plutôt étonnant, c’était que ces « interlocuteurs » n’étaient pas n’importe qui. D’ailleurs, il semblait que Nolan en face partie. Un ange déchu, le comble de l’humour pour cette « anti-ange » zélée. Mais, Nolan était différent. Ca bien sur, elle évitait de le crier sur tous les toits, mais c’était bien vrai. Il avait cette subtilité que pourtant les anges n’avaient pas. Ce regard emprunt parfois de chagrin qu’elle ne saisissait pas. Ce côté protecteur qui l’agaçait au plus haut point et qui pourtant lui permettait de rester en vie. Combien de fois avait-elle voulu continuer l’entrainement même épuisée, et combien de fois lui avait-il tenu tête, refusant catégoriquement d’envoyer un coup de plus pour alimenter le combat. Il était bienveillant et pourtant, il était bien l’un des seuls à réellement s’opposer à elle. Melancholy était réputée pour son fort (et mauvais) caractère. Forte tête, elle aimait chercher des noises et avoir raison. Nolan, contrairement aux apparences, était loin de se laisser faire. Ce sont peut-être leurs petites joutes verbales qui plaisaient tant à Melancholy, ou la manière qu’il avait de l’asticoter pour lui redonner le sourire même en temps de crise. Elle aimait également la façon maladroite qu’il avait de venir la voir en murmurant presque gêné « Euh, je sais que tu m’as appris quand les humains, en particulier toi, était bougrement en rogne il valait mieux les laisser en paix, mais je crois que tu dois venir ça ! », pour la conduire devant le magnifique spectacle d’un coucher de soleil à l’orée de la forêt. Peut-être qu’en réalité, la chose qu’elle appréciait le plus chez Nolan, c’était tout simplement sa compagnie. Non. Ca, jamais au grand jamais elle ne l’avouerait. Du moins pas maintenant !

    « - Pas nécessairement, mais quelle utopie est-ce de t’imaginer agréable pendant une journée. Si, tu regrettes de ne pas être ton lit, je ne t’empêche pas d’y retourner ! »

    « Pas nécessairement ? Je suis convaincue du contraire ! Et même si je regrettais mon lit, je ne te donnerais pas la satisfaction d’une journée de repos. Tu croyais pouvoir te débarrasser de moi n’est-ce pas ? Dommage ! »

    Répliqua la jeune femme sur un ton taquin. Il avait lancé cela en plaisantant, elle aurait put partir, mais il savait pertinemment que Mely ne voudrait jamais rater un entrainement, elle en était consciente. Parfois, lorsqu’elle combattait à ses côtés et que leurs regards se croisaient sur le champ de bataille, elle se demandait s’il la voyait autrement que comme une guerrière parmi tous les autres. Bien sur, ce serait signer son arrêt de mort que d’émettre la supposition qu’elle puisse simplement lui poser la question. Elle se contentait juste d’espérer qu’au fond, derrière tous ses nouveaux sentiments qu’il découvrait de jour en jour, il posait un regard amical sur sa personne et non pas simplement celui qu’un « camarade d’armes ».

    Ca n’était plus l’heure pour de futiles pensées qui, Melancholy le savait, ne la rendrait pas moins vulnérable face aux anges. Nolan s’était déjà préparé, mais elle espérait le surprendre en détournant son attention, en vain. Ce dernier la connaissait comme sa poche. Etait-elle si prévisible ? Elle espérait que non, et pour le prouver, elle s’apprêtait à contre-attaquer. Il l’avait gentiment (gentiment ???) repoussé vers la droite et avait commencé à déballer sa science :

    « - Saches que j'ai choisis la plus belle pièce et l'ai débarrassé, tu devrais être honorée! Tsss... »

    Réfléchissant à toute vitesse, Melancholy en profita pour se glisser derrière lui et lui assener un coup de pied dans le dos. La belle blonde avait vu juste. Il n’était plus attentif, si bien qu’il bascula sans attendre en avant et s’écroula de tout son poids (et non un ange ne pèse pas moins qu’une plume !) au sol. Victorieuse Mely ne manqua pas l’occasion de se moquer de lui :

    « Saches que pour ma part j’ai choisi le milieu de ton dos et j’ai poussé fort avec mon pied, tu devrait être honoré et reconnaissant que je te sois pas tomber ensuite dessus. »

    Elle pavanait et trottina jusqu’à lui pour ajouter :

    «Ah ! J’oubliais ! Tssss »

    Afin de conclure en beauté ce que sur Terre on appelait du pur et dur « foutage de gueule », elle lui envoya un baiser de la main et ponctua le tout d’un clin d’œil.



[désolée du retard hello, i love you, won't you tell me your name?  135263
J’ai ralentis le rythme ou on va être découragé pour répondre Razz]

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MessageSujet: Re: hello, i love you, won't you tell me your name?    hello, i love you, won't you tell me your name?  Empty

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